Pokémon sur Solana : le jackpot ? Le token qui a fait ×10

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Les cartes Pokémon changent enfin de dimension. Pendant des décennies, les échanges ont vécu au rythme des vitrines et des salons. La tokenisation bouscule ce rituel et pousse le marché vers la blockchain. Des analystes parlent d’un “moment Polymarket” pour les TCG.

Pokémon, nouveau RWA grand public

Collector Crypt s’impose comme locomotive avec un modèle simple à comprendre : on dépose une carte, on frappe son équivalent en NFTs, on trade en quelques secondes, et l’on conserve un droit de rachat physique.

Son token, CARDS, a bondi par dix en moins d’une semaine. Les valorisations oscillent entre environ 360 et 450 millions de dollars. Les projections évoquent un “Gacha” qui a généré plus de 16,6 millions de dollars en sept jours.

La dynamique s’observe aussi sur les volumes. Collector Crypt revendique près de 44 millions de dollars de volume sur un mois, en forte progression. Des rivaux comme Phygitals affichent également des hausses spectaculaires, signe d’un appétit pour les phygitaux.

Visuel des cartes Pokémon – Source : Collector Crypt

Le contexte global du marché des NFTs aide : en août, les volumes sont en hausse d’environ 9% sur un mois, tout en enregistrant moins de transactions. Les acheteurs paient donc plus cher par vente, ce qui pointe vers des actifs perçus comme premiums.

Ce mouvement ne tombe pas du ciel. Le hobby se porte très bien hors crypto . En 2024, une plateforme d’enchères a réalisée plusieurs milliards de dollars, notamment en cartes Pokémon. De son côté, The Pokémon Company a vendu près de 9,7 milliards de dollars de cartes l’an passé, presque le triple par rapport à deux ans auparavant.

Cette abondance alimente les stocks, multiplie les références et nourrit le marché secondaire. La blockchain arrive alors comme un multiplicateur de liquidité. Elle retire le délai et garde la porte du physique grâce à la faculté de rachat.

Un marché important… et des défis

Concrètement, les cartes en NFT accélèrent tout : cotation quasi immédiate, règlement instantané, carnet global, et suivi public des transferts. Des tableaux de bord montrent déjà des ventes cumulées qui dépassent des dizaines de millions pour les packs tokenisés, avec des pics journaliers records.

Le stock “tokenisé” circule, se segmente par rareté, et se valorise à la vue de tous. Cette transparence change la donne. Elle attire les traders, mais aussi des collectionneurs pressés d’éviter les délais et le stress des expéditions. Certains imaginent même, à terme, des produits d’investissement thématiques autour des TCG.

Pokémon and other TCGs are about to have their “Polymarket moment.” Here’s why you should be paying attention:

Most of crypto’s teal world asset (RWA) plays cater to well-established TradFi markets, like treasuries, real estate, gold and stocks. Sure, tokenization brings these…

— Danny Nelson (@realDannyNelson) September 3, 2025

Reste l’essentiel : l’exécution. La liquidité peut se fragmenter entre blockchains et marketplaces.  Les investisseurs veulent comprendre la capture de valeur : frais de marché, éventuels buybacks, part des revenus, et calendriers. Le Gacha crée un pic d’attention, mais la soutenabilité se mesurera par la rotation saine des stocks et la capacité à embarquer des collectionneurs exigeants, pas seulement des chasseurs de rendement.

Pour autant, le terrain paraît favorable. La base de fans reste immense et la production nourrit l’offre. Une fois que l’on goûte à la liquidité mondiale sans colis, on ne revient pas facilement en arrière. C’est le cœur de la thèse : Pokémon peut devenir la vitrine la plus grand public des RWAs. Et, si la trajectoire se confirme, ce segment emmènera le reste du marché avec lui.

Source : rwa.xyz

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