Crypto-rapt en France : le GIGN sauve un Suisse à Valence

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Un jeune Suisse a été libéré à Valence après un enlèvement lié aux cryptomonnaies. Ainsi, l’opération menée par le GIGN a permis une issue rapide et sans blessé. Cependant, l’affaire relance les inquiétudes sur une vague d’enlèvements ciblant l’écosystème crypto.

Intervention éclair à Valence, 7 suspects arrêtés

Dimanche, la gendarmerie a localisé la victime près de la gare TGV. Le jeune homme, dans la vingtaine, se trouvait ligoté dans une habitation. De plus, l’intervention a mobilisé près de 150 militaires, entre unités de recherches, UNPJ et GIGN. En conséquence, les enquêteurs ont sécurisé les lieux et exfiltré la victime.

#CriminalitéOrganisée 🚨 7 individus interpellés dans la #Drôme . Ils sont mis en cause dans l'enlèvement et la séquestration, en lien avec la #cryptomonnaie , d'un jeune suisse retrouvé ligoté à Valence. 150 militaires mobilisés dont le #GIGN , l' #UNPJ et la #SR de Grenoble. 👏 pic.twitter.com/ukdibJ20bW

— Gendarmerie nationale (@Gendarmerie) September 4, 2025

Le parquet a confirmé la nature du crime : les ravisseurs ont exigé une rançon en cryptomonnaie.

Deux jours plus tard, une nouvelle descente a eu lieu dans un bar du quartier de Fontbarlettes. Par conséquent, quatre autres individus ont été arrêtés. Au total, sept suspects ont été présentés à des juges d’instruction à Lyon. Les chefs retenus sont lourds : enlèvement, séquestration et extorsion, le tout en bande organisée et avec arme.

Le parquet a requis des placements en détention provisoire. Toutefois, plusieurs zones d’ombre demeurent. Par exemple, la durée exacte de la séquestration n’a pas été communiquée. De même, les autorités n’indiquent pas si une partie de rançon a circulé avant l’assaut. En revanche, la chronologie suggère une action proactive des enquêteurs.

Une série noire qui inquiète l’écosystème français

Depuis le début de l’année, des affaires similaires se succèdent en France. Ainsi, un quinquagénaire, présenté comme le père d’un influenceur crypto , a été retrouvé dans un coffre près du Mans. Quelques semaines plus tard, le cofondateur de Ledger, David Balland, et sa compagne ont été kidnappés à leur domicile. L’homme a subi une mutilation, avant une libération lors d’une opération policière.

Le 1er mai, dans le 14e arrondissement de Paris , d’autres ravisseurs ont enlevé le père d’un dirigeant d’entreprise crypto basée à Malte. Là encore, la violence a servi de levier avec une demande de rançon élevée. Enfin, mi-mai, une tentative d’enlèvement visant la famille d’un patron de Paymium a été filmée en pleine rue. Par conséquent, le climat s’est tendu pour les entrepreneurs, investisseurs et proches.

Pourquoi ces cibles ? D’abord, parce que les criminels fantasment des fortunes liquides et rapides. Ensuite, parce que la méconnaissance technique alimente l’idée que les fonds se déplacent discrètement.

Côté autorités, la réponse se structure. Les opérations récentes montrent une coordination accrue entre unités d’enquête et forces d’intervention. En revanche, le message est clair : les demandes de rançon en cryptos n’entravent plus l’action judiciaire. Ainsi, l’affaire de Valence confirme que la chaîne logistique criminelle peut être remontée rapidement.

Reste une question centrale pour l’écosystème : cette série marque-t-elle un nouveau cycle d’imitateurs ou la réorganisation de réseaux déjà connus ? En attendant, entrepreneurs, influenceurs et investisseurs doivent considérer la sécurité physique comme un volet à part entière de leur stratégie crypto.

Source : rts.ch

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